A l’occasion de la Frairie des Petits-Ventres de Limoges,
https://fr.wikipedia.org/wiki/Frairie_des_Petits_Ventres
« Lors de l’inauguration officielle de la frairie (à 19h00, alors que le marché est ouvert avant midi), la statue de Notre-Dame-de-Pitié dite aussi Notre-Dame-des-Petits-Ventres, est portée en procession ; c’est un rappel de la tradition des dames bouchères de la rue de la Boucherie, qui, au xixe siècle, fêtaient la Vierge sous ce nom, le 15 septembre : c’était en effet à cette date que la fabrication des produits de triperie recommençait, après une interruption durant les chaleurs de l’été ; parmi ces produits figuraient les petits ventres, estomacs d’agneaux farcis avec des pieds d’agneaux. »
nous avons appris que le préfet de la Haute-Vienne a interdit la présence d’un stand végan à la frairie pour des raisons de sécurité publique
» le thème de la manifestation peut être « perçu comme une provocation s’inscrivant en opposition à l’objet même de la Frairie des petits ventres » et que l’affluence attendue ce jour là dans le quartier « ne permet pas d’assurer la sécurité des manifestants de l’association L.214 ». »
Le Platusseur , bien informé, a appris que des défenseurs du véganisme intégristes (encore un terme anglais. Il serait temps que la « frairie des petits-ventres change de nom ! à l’époque du « Family Village » ça fait trop nul !)
https://fr.wikipedia.org/wiki/V%C3%A9ganisme
ont décidé de perturber les prochaines messes du diocèse de Limoges et ont demandé que le blason de Limoges soit modifié. Ils demandent que disparaisse l’image de Saint-Martial.
Pourquoi ?
Parce qu’ils ne supportent pas le « «Prenez, et mangez–en tous: ceci est mon corps »
» Celui qui mange ma chair et boit mon sang a la vie éternelle, et moi, je le ressusciterai au dernier jour. Car ma chair est vraiment une nourriture, et mon sang est vraiment un breuvage. Celui qui mange ma chair et boit mon sang, demeure en moi, et moi en lui. »
Saint Martial est celui qui a diffusé ces paroles en Limousin.
Quant à la statue de sainte Anne, la Vierge Marie et l’Enfant Jésus portant à la bouche un rognon., les Végans ne la supportent pas. Une supplique a été adressée au Ministre de l’Intérieur pour qu’il détache une dizaine de CRS pour sa protection. D’après les informations du Platusseur, Stéphane Bern, nommé « Monsieur Patrimoine » par Emmanuel Macron est attendu à Limoges
Les bouchères avaient pour habitude d’offrir un rognon aux enfants de leurs clientes. Une tradition gourmande dont témoignent encore la statue de la Vierge et l’enfant au rognon, visible dans la chapelle.
Un peu d’histoire locale (via le Populaire) :
« La rue de la Boucherie, ancienne rue Torte, a connu, depuis le XIII e siècle et jusqu’à la seconde moitié du XX e, l’activité de six familles traditionnelles de bouchers : les Cibot, Juge, Malinvaud, Parot, Plainemaison et Pouret. Ils possèdent toute la rue et même la chapelle. En effet, le bâtiment aujourd’hui protégé au titre des Monuments historiques, a été édifié entre 1471 et 1475.
Jusqu’à la Révolution, ce lieu de culte dépend de la paroisse suburbaine de Saint-Cessateur depuis disparue. C’est alors une simple succursale, ouverte aussi bien aux bouchers voisins qu’aux paroissiens de Saint-Cessateur. Vendue comme bien national le 11 germinal an III, la chapelle est acquise par deux bouchers qui agissent secrètement au nom de tous. C’est donc aujourd’hui une chapelle privée ouverte au culte. »