C’est lors de la visite du Président de la République François Mitterand à l’occasion des dernières inondations de Saint-Yrieix
https://saintyrieixlaperche.wordpress.com/2013/04/10/inondations-de-st-yrieix-21-sept-1993/
que le projet d’une statue servant de mesure comme l’est le zouave du pont de l’Alma à Paris a vu le jour.
Suite aux inondations de la Seine et de ses affluents, le Conseil Municipal a ressorti le projet.
En fait, il a avait été enterré car on ne s’était pas entendu sur ce que devrait représenter cette statue. Il fut un temps où on pensait au Toine de Glandon. Enfin, la décision a été prise. Ce sera un banturle (1). Le banturle adore banturler devant l’eau qui coule. Il sera dans la position du pisseur. Un mannekin-piss adulte en quelque sorte. Avec le Toine de Glandon, on n’était pas loin du banturle. Banturler c’est glander.
Attendez-vous à entendre dire dans les médias : « le banturle de St-Yrieix a l’eau qui a atteint
sa bira,
son biron,
sa birona,
son liron,
sa lireta,
sa biseta,
sa pissarelat,
son viech,
sa verja,
son lusert,
sa ‘lauveta,
son pichon,
son timon,
sa tetina,
son brelon.. »
Il sera installé au débouché du tunnel du boulevard de l’Hôtel de ville. Les visiteurs de l’Office du Tourisme pourront venir l’observer.
(1) de l’occitan limousin « banturla » (féminin !) : flâneur, lambin, traînard, cool.
Un banturle banturle.
banturlar : » perdre son temps, flâner, lambiner, traînasser, vadrouiller ; se banturlar : lambiner, perdre son temps
dictionnaire d’Y. Lavalade