« La nuit debout » arédienne l’a décidé, le changement de la société c’est maintenant !

« Si on doute de si peu de choses, c’est que les communes impressions, on ne les essaie jamais » Montaigne (1). Essais. Livre II – Chapitre XII

Après la séance de « Merci patron » au cinéma Arévi, les participants ont décidé qu’ils ne pouvaient aller se coucher sans agir.

Couché, on s’endort.

Debout, au pire, on dort debout. Mais c’est casse-gueule. Alors ils ont décidé de faire leur nuit de bout en bout. La « nuit de bout » arédienne était née. Elle se répand dans la France profonde – celle de « ces Français relégués dans les campagnes », je cite le Noël de Ma Mère, l’ancien speaker de notre télé nationale qui causait dans le poste sur France Inter dimanche midi.

Et la nuit on rêve. Et le matin on récolte le résultat du brain-storming collectif. Le Platusseur a participé au débriefing au milieu des bâillements (yawning pour nos « native english speakers » du PSY). Et peut vous annoncer la bonne nouvelle.

Pour que ça aille mieux pour tout le monde, 1) il faut conserver les avantages acquis par tous et chacun, tout le monde en convient, 2) il suffit de changer la société de fond en comble, de la cave au grenier.

Aussi, après les vides greniers, on va passer aux vides caves.

Des milliers d’emplois à la clé. Qui va être ridicule dans l’affaire, avec son épinglette : le Gattaz !

Car nos penseurs de la nuit savent combien les vides greniers partout en France permettent de faire vivre bien des gens. Et c’est convivial le vide grenier. Et c’est de l’économie circulaire et même auto-défiscalisée. Ça dépollue les cercles vicieux. C’est hygiénique. D’ailleurs de temps en temps les gendarmes y font un tour pour faire appliquer les règles de l’hygiène publique. En Limousin ,on trouve même en vente des seaux hygiénique percés mais émaillés, de belle facture et du plus bel effet comme pot à fleur sur les terrasses.  On peut aussi les transformer en toilettes sèches, grand succès dans les manifs écolo-bio.

Ça permet aussi de faire profiter à ceux qui ne peuvent voyager au loin de toutes les cochonneries touristiques ramenées de tous les coins du monde, de pouvoir changer toutes les merdes achetées au Souper-Hyper-Méga-Tétra Marquette, par de nouvelles merdes absolument nécessaires à une vie heureuse chantée par Sénèque. Là encore, c’est écolo et, comme disent les écolos, l’écologie c’est bon pour l’économie. Monsieur Leclerc peut vous le démontrer.

Nos penseurs de la nuit dont certains avaient vécu les débats de mai 68, n’ont pas oublié l’histoire. La révolution ne viendra pas des Parisiens, têtes de chiens, de la place de la République parisienne, laquelle ne fera que pondre de futurs politiciens, têtes de rien. La révolution viendra des campagnes.Avant de laver chez les autres, il faut commencer par laver chez soi. Et pour commencer, faire le vide. Finie cette antique pratique qui consistait à retourner les chaises et à les poser sur les tables. La nature ayant horreur du vide comme nous l’a dit Aristote qui n’était pas un rigolo et n’a pas dit que des conneries, ce vide va se remplir.

Quand la bouche et les poches sont pleines, on est rassasié. Benaise. CQFD.

Le malheur du monde vient de ceux qui au lieu de garder bouche et poches pleines, les vident dans des lieux qu’on appelle « Paradis fiscaux ». Quelle société ! une société qui vous propose comme Paradis, le fisc !

Quand l’économie s’empare des biens des églises – le paradis est un de ses plus emblématiques – comment voulez-vous que la terre tourne bien rond ? Elle ne peut plus révolutionner en paix. D’ailleurs cette année 2016, on en a vu une conséquence. Le mois de février a été anormalement plus long que les années précédentes. Le réchauffement climatique dû à la course à la croissance comme celle de la grenouille de la Fontaine de St-Yrieix qui voulait se faire plus grosse que le bœuf. On sait ce qui arriva.

Le Platusseur vous conseille pour poursuivre vos rêves révolutionnaires, de lire

http://ampelosophisme.over-blog.com/article-philosophie-basique-39647040.html

(1) Montaigne c’est ce type qui était ami avec La Boétie, le gars dont on vous montre la vieille maison à Sarlat – une honte d’avoir conservé cette maison alors qu’à côté il y a l’oeuvre splendide d’un faux Sarladais (il est né à Fumel), le grand architecte Jean Nouvel.

Montaigne c’est un type de par chez nous. Certes il est du Périgord, mais maintenant on est dans la même région. On est solidaires. Et tous les rugbymans et womans le connaissent. Il a écrit LE livre sur le Rugby : « Les essais ».

 » C’est une perfection absolue et pour ainsi dire divine que de savoir jouir loyalement de son être » n’est-ce pas ce que veulent les gens de « La nuit de bout en bout » ?

Nota Bene :

Lecteurs, ne voyez aucunement dans cet article, une propagande pour le maire actuel de Bordeaux. Montaigne, maire de Bordeaux, n’a d’ailleurs jamais rencontré ALain Jupé en tête à tête. On n’arrête pas de nous raconter des conneries. Comme l’autre Compagnon, prof au Collège de France, qui nous dit avoir passé un été avec Montaigne. Et ça sur une « radio de service public » !

 

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